L'indemnisation et la reconstruction :
Selon le registre des délibérations, il fallut attendre février 1946 pour que
le village soit considéré comme détruit à 100%. Cette considération permettait
à la commune de toucher l'aide totale à la reconstruction par l'administration française
(à l'époque le GPRF, dirigé par le Général de Gaulle).
L'indemnité sera distribuée selon les déclarations communes des propriétaires
et du comité des Sinistrés selon les surfaces et volumes bâtis avant guerre.
A ce titre, la mairie procède en janvier 1947 à un remembrement général des
propriétés bâties ou à reconstruire.
La reconstruction des bâtiments est confiée à des entreprises adjudicataires locales
(Ets Max Mollard, Ets Laurent, Ets RATEL...) sur lesquelles la mairie impose une
taxe de 1,5% de manière à créer une caisse parallèle permettant de financer les dépenses
imprévues liées à la reconstruction (à l'achat d'une nouvelle pompe incendie par
exemple).